Naturopolis : Rio de Janeiro

Transition Verte
Transition Verte 3 Min de lecture

Il y a un an déjà, Arte nous comblait avec son reportage Naturopolis sur la ville de New York. Voici enfin  le 2ème volet de cette saga en 4 épisodes, qui porte sur la ville de Rio de Janeiro. Cette mégalopole ultra urbanisée, aux problématiques multiples, est actuellement sur le chemin de la rédemption grâce à une révolution verte  ! A découvrir absolument en VOD !

Synopsis

Comment les mégalopoles tentent de se reconnecter avec la nature. Aujourd’hui : Rio de Janeiro. Grouillant de l’activité de 12 millions de personnes, exposée à l’élévation du niveau des mers et à une urbanisation anarchique qui grignote la montagne, la mégalopole brésilienne vit aujourd’hui sous la menace permanente d’inondations et d’effondrements meurtriers.

De jour comme de nuit, quatre cents spécialistes, employés par le Centre des opérations de Rio de Janeiro, surveillent les battements de cœur de la ville : grouillant de l’activité de 12 millions de personnes, exposée à l’élévation du niveau des mers et à une urbanisation anarchique qui grignote peu à peu la montagne, la mégalopole brésilienne vit aujourd’hui sous la menace permanente d’inondations et d’effondrements meurtriers. La forêt atlantique, plus riche en biodiversité que l’Amazonie, a été en grande partie détruite et les eaux qui arrosent la ville ont atteint un tel niveau de toxicité, du fait de la pollution urbaine et industrielle, que la faune et la flore se sont considérablement appauvries. Comment en est-on arrivé là ? Le déboisement a débuté à l’époque des premiers colons, qui cédèrent à ce que José Padoua, professeur d’histoire environnementale, appelle le « mythe de la nature sans fin ». La ville a ensuite grossi en se faufilant entre les obstacles naturels, jusqu’à l’emballement des années 1970, marqué par l’éruption des gratte-ciel et l’expansion des favelas.

Ville-nature

Peut-on encore faire machine arrière ? Avant même la pacification des favelas, qui a permis aux plus pauvres d’accéder aux services sanitaires, des citoyens se sont mobilisés pour que la nature recouvre ses droits : aménagement de jardins partagés, recyclage des déchets, production d’énergie solaire, reconstitution de la mangrove… À l’échelle de la ville, alors que six millions d’arbres ont déjà été plantés, les « corridors verts », un programme impulsé par le ministère de l’Environnement, visent à rétablir les échanges entre les différents écosystèmes afin de régénérer les espèces animales et végétales. Des architectes humanistes comme Jorge Mario Jauregui, en guerre contre les inégalités sociales, voient plus loin, rêvant de transformer Rio en capitale verte de la planète d’ici à 2020…


Crédit photo : Docside Production
Source : Synopsis repris du site d’Arte

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