Bon, ça fait un bail que je vous parle des nutriments mais en fait, il y en a un paquet ! Et c’est une bonne nouvelle pour les windowfarmers : plein de nouvelles aventures pour trouver les formules magiques les plus adaptées et complètes !
Je vous ai parlé du purin d’ortie, du purin de consoude et du thé de vers. Mais les possibilités vont bien au delà ! Les sources peuvent être multiples. Tout d’abord, quitte à parler des deux premières potions, abordons directement le concept de macération. Et bien pour résumer, je dirais que c’est un peu comme les yaourts ou la quiche : on peu tout y mettre ! 🙂 Ben oui, les éléments présents dans les plantes en décomposition viendront enrichir votre eau, ce qui vous donnera un nouvel engrais. Par exemple, trouvé sur un site de jardinage : « De l’engrais naturel pour les légumes – Faire macérer les gourmands des pieds de tomates à raison de 80 grammes par litre, laisser macérer quatre jours, filtrer et mélanger un litres pour dix litres d’eau de pluie. » Et voilà, notre plant de tomate qui devient une source à nutriments pour légumes. Après certaines plantes sont reconnues pour être plus efficaces que d’autres, mais ça serait intéressant de combiner certaines plantes avec d’autres pour développer un nouvel engrais. Pissenlits, prêles, tomates, ail etc… ! A vous de vous renseigner sur les plantes et d’être inventif ! 😉
Mais il est possible de trouver des nutriments non pas via la macération de plantes, mais par exemple en allant chercher du côté des algues. Fucus, laminaire, ascophyllum, porphyre, laitue de mer… Quelles soient brunes, rouges ou vertes, les algues sont un trésor de bienfaits pour amender et fertiliser le jardin. Elles contiennent environ 70 % de matière organique facilement décomposable et des sels minéraux nutritifs : 2 % d’azote, 2 à 3 % de potasse (6,5 % dans le fucus vésiculeux), mais assez peu de phosphore (0,3 %), 2 % de calcium, 1 % de magnésium (utile pour construire la chlorophylle), entre 1 et 8 % de soufre, 5 % de sodium et de nombreux oligoéléments, c’est-à-dire des éléments présents en quantités infimes mais indispensables aux plantes : fer, iode, zinc, manganèse, nickel, cuivre… (source). Tout plein de bons nutriments pour alimenter nos niches ! Vous pouvez les ramasser, les faire sécher et les réduire en poudre pour les mélanger avec de l’eau de pluie ou l’acheter directement sous cette forme. Ou bien en macération, cela fonctionne aussi ! Les plantes de la mer elles-aussi peuvent devenir sources de nutriments.
Et puis il y a les idées farfelues au début, qui finalement sont brillantes 🙂
Comme cette exemple de jardin potager hydroponique dans lequel on a incorporé des aquariums. Et oui, l’eau sale des poissons devient source de nutriments pour les plantes et les plantes filtres l’eau des poissons ! Un échange de bons procédés ! Les excréments sont de véritables mine d’or !
Les plans pour construire ce système (et beaucoup d’autre choses très intéressantes) sont disponibles ici : Faith and Sustainable Technology – The Urban Aquaculture Manual. Faites-vous plaisir 🙂
Cette idée est reprise par beaucoup de curieux et cela peut donner des résultats très esthétiques comme ici :
Toutes les choses vivantes naturelles sont recyclables via le cycle de la vie. Poussière tu redeviendras poussière ! Et bien c’est vrai 🙂
Comme vous pouvez vous en rendre compte, le champs des possibilités est immense (poudre d’os, sang séché, et allez savoir quoi encore !). Alors ouvrez les yeux et analysez les choses naturelles qui vous entourent et leur composition. Peut être avez-vous sous la main l’ingrédient secret de la future potion magique pour windowfarm ? Allez-y explorez les possibilités, trouvez-en des nouvelles, testez, recommencez et faites nous découvrir vos trouvailles. Le sujet ne fait que commencer ! 🙂
Ah oui et au milieu de toutes ces solutions, si rien ne vous convient, vous pouvez aussi aller acheter de l’engrais chimique chez votre jardinerie du coin. Mais bon, d’un coup avouez, c’est moins sympa 🙁
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